Une calculette très simple ©

Le signe © renvoie à la correction

Le programme qu’on vous demande de réaliser ici simule une calculette du modèle le plus simple (et le plus ancien, les premières calculettes grand public fonctionnaient comme celle-ci) :

Onze touches (dix chiffres et le point décimal) permettent de composer les nombres. Quatre touches correspondent aux quatre opérations que la calculette sait faire. Il n’y a pas de touche « = », chaque pression d’une touche d’opération effectue l’opération en attente. Enfin, une touche C permet d’effacer le nombre en cours de saisie ou, si aucun nombre n’est en cours de saisie, le dernier nombre précédemment saisi ou calculé. Un interrupteur à trois positions (représenté ici par trois « boutons-radio ») permet de choisir le nombre de décimales parmi : aucune, deux ou six. Bien entendu, on peut saisir les nombres au clavier (de l’ordinateur) : il suffit de cliquer auparavant dans la fenêtre d’affichage de la calculette.

Indications. Il conviendra de maintenir un indicateur qui renseigne sur le statut du nombre affiché par la calculette. Ce peut être un nombre en cours de saisie (et alors chaque touche numérique frappée lui ajoute des chiffres) ou bien ce peut être un nombre achevé, comme le résultat d’une opération (la frappe d’une touche doit alors le faire disparaître et le ranger comme premier opérande d’une opération à venir).

La frappe d’une touche d’opération effectue l’éventuelle opération en attente et met en attente l’opération correspondant à la touche pressée. La frappe de deux touches d’opération consécutives fait oublier la première, et retenir la deuxième.

Par exemple, si l’opérateur frappe successivement les touches 1 2 3 × 2 + 2 4 × / 9 et +, on aura le comportement suivant